Patiently Waiting [pv Deidara... s'il fait sa fiche]

[ark ... quand je l'ai écrit je le trouvais bon... je le relis et... bonne chance XD]

La plaine n'était éclairée que par quelques rayons lumineux. Le soleil n'allait pas tarder à se lever, mais il n'avait pas l'air plus pressé qu'il ne le fallait. Autre chose n'avait pas l'air très pressé non loin de là. Près de la rivière, une toute petite silhouette se dessinait dans le levant, ne marchant pas plus vite qu'il ne lui était nécessaire. Vue de loin, cette silhouette avait l'air parfaitement normal. Mais si l'on s'approchait un peu, on pouvait remarquer un éclat inhabituel sur son visage. Là était l'étrangeté de la chose. Elle n'avait pas de visage, ou plutôt, il était masqué par ce masque parfaitement blanc, lustré. Le soleil encore timide se reflétait avec force sur ce dernier. On aurait pu prendre cette personne pour un ambu. Pourtant, cette toute petite jeune femme n'avait rien d'un ninja reconnu. Sa démarche n'était pas aussi assurée qu'elle aurait du l'être, pas aussi déterminée. Elle errait, sans trop savoir où elle allait, marchant là où la menaient ses pieds, pieds qui ne savaient pas plus qu'elle où aller. Il lui arrivait de ralentir jusqu'à s'arrêter, regarder un peu autour d'elle et reprendre le chemin en sens inverse, puis de répéter le même manège.

Elle parut surprise quand son pied toucha l'eau froide d'une rivière. Paraître est un bien grand mot. Ses traits masqués n'exprimaient rien, mais tout son corps s'était figé pendant quelques secondes. Ne regardait-elle donc pas du tout où elle allait ? Elle recula de quelques pas, baissa la tête vers l'eau qui clapotait tout près de ses orteils nus. Ses doigts s'enroulèrent sur le tissu de sa jupe, le frottant frénétiquement. Elle hésitait. Mais pourquoi ? Elle était assoiffée, elle le savait. Pourquoi ne bougeait-elle pas ?

Parce que personne ne lui en avait donné la permission. Elle errait depuis plusieurs jours déjà, cherchant elle ne savait trop quoi, une présence réconfortante, quelqu'un qui saurait la guider. Cela allait bientôt faire une semaine que son maître avait été lâchement assassiné sous ses yeux, qu'elle n'avait rien pu faire, qu'elle avait crié, hurlé et griffé pour aller le secourir. Mais il lui avait dit de ne pas aller vers lui, de le laisser mourir. Même si elle avait obéit à son ordre, elle se sentait terriblement sale. Aurait-elle pu se permettre de l'aider ? Non. Il serait toujours en vie certes, mais il l'aurait battue pour avoir désobéit. La dernière chose qu'il lui avait dite, son dernier ordre, sa dernière volonté, c'était qu'elle trouve quelqu'un capable de la contrôler comme lui-même l'avait fait.

Cet homme, quelque peu dérangé, n'était tout de même pas fou. Cette fille qu'il appelait sa création, était sa plus grande réussite. Une véritable machine incapable de faire autre chose qu'obéir à l'ordre le plus complexe, incapable d'échouer quelle que soit la difficulté de sa mission. Il n'avait pas voulu qu'elle aille gâcher son travail en se laissant mourir ou en recouvrant sa liberté.

La jeune rouquine continuait de contempler la surface de l'eau, essayant toujours de savoir si c'était bien ou mal de se désaltérer. Pouvait-elle au moins s'asseoir et se reposer ? Ça faisait des jours qu'elle marchait sans s'arrêter. Elle ne ressentait pas la fatigue, n'avait pas mal à ses pieds même si ceux-ci étaient couverts d'ecchymoses et de coupures. La seule chose qui l'empêchait de continuer, c'était que ces mêmes pieds refusent de continuer de la porter. Malgré tout ses efforts pour mettre un pied devant l'autre, elle en était incapable. Si elle continuait à avancer, elle finirait par s'user les jambes au complet. Bien sûr, une réflexion aussi sage n'aurait pas su illuminer son esprit vide de toute conscience humaine, mais la difficulté qu'elle avait à lever la jambe finit par la convaincre de se laisser tomber à genoux sur le bord de la rivière.

Deidara préparait un plan, comme toujours d’ailleurs. Ce n’était certainement pas Tobi qui allait pouvoir le faire. Bien sûr, parfois l’alliance faisait la force, et dans ces moment-là, Tobi pouvait être utile. Pouvait, uniquement… Aujourd’hui Tobi était profondément inutile, d’autant que ce sale gosse s’était trompé ! Et oui ! Mais expliquons un peu mieux la situation. C’était le matin. Deidara ne voyait pas les soleils matinaux, et comme toujours depuis six ans, s’en plaignait, comment pouvait-il bronzer, attraper ce teint mate senteur sable chaud s’il restait enfermé dans une grotte sous scellé à côté d’hologrammes déprimants au nombres de cinq (Tobi n’est pas inclus). C’est donc le matin, Deidara s’est levé et mis en tête de prendre une douche froide. Sortant de son lit nu – pas complètement, dormant avec un simple boxer – il se dirigea sous la douche – où cette fois-ci il était nu comme un ver –, il pris son thé des plantes des montagnes d’Honolulu fait par Itachi avant de voir débarqué dans le salon de leur appartement commun un certain Tobi hurlant « NOUS AVONS UNE MISSION ! » Savourant son thé, Deidara ne leva même pas l’œil vers son comparse et se contente d’hocher la tête, cherchant le journal du matin sans le trouver. Se retenant de cracher sa colère sur Tobi qui l’avait oublié, il préféré écouter les détails, que Tobi ne semblait pas décidé a donner facilement sans l’appui vocale de Dei.

Art – Bon, c’est quoi la mission ?

Tobi tout excité se mis donc a raconter ce que le grand patron avait mis en tête pour notre duo explosif mais s’il n’y avait qu’une partie qui l’était réellement. La mission consistait à tuer une jeune femme sur la rivière Hung, au nord du pays de Kiri, c'est-à-dire a quelques heures de course. Pour une fois qu’il n’avait pas a traverser des déserts cuisants, des blizzards hurlant pour aller chercher un quelconque jinchuuriki même pas protégé. Il se leva, chercha son manteau noir a nuage rouge, symbole qu’il appartenait a la très très connue la très très méchante Akatsuki pour partir en route vers le pays de Mizu.

Art – Tu n’as pas intérêt à t’être trompé Tobi.

Tobi lui assura que non, et il partir en route. Seulement Tobi s’était bel et bien gouré, ce n’était la rivière Hung mais la rivière Jung, et elle ne se trouvait pas a Kiri mais a Taki, mais cela, aucun des deux ne le savait. Et c’est ainsi que nous arrivons au tout début, ou Deidara préparait un plan. Il fallait se préparer a une riposte de la cible. Ainsi, au bout d’une heure trente trois minute montre en main, il prévient Tobi qu’il partait. Ce dernier le suivit et lui demande d’expliquer son plan, chose qu’il ne ferait pas. Il accéléra ses foulées, plus vite cette mission serait fini, plus vite on lui donnerait Shukaku et plus vite encore il pourrait aller tuer ce maudit Sasuke. Un sourire éloquent se dressa sur son visage, alors qu’il voyait, au donc, une silhouette. Ecroulée. La mission ne serait que plus simple si la personne était épuisée. Faisant le signe du bélier, un clone apparu. Identique ou presque. Son art était prêt a être montré, enfin !

Art – Regarde bien Tobi. Cela est la phase A !

Le clone se mis en marche vers la jeune fille. Il avançait lentement, chaque pas lui prenait du temps, comme s’il était lourd, et enfin, lorsqu’il fut derrière elle, la main du clone vint tapoter l’épaule de Mina et juste a ce moment, a la seconde où la chair du clone se frotta a l’habit de la femme. Il explosa. Comme une bombe parfaitement minuté… Deidera eut un sourire plus grand encore.

Art – si elle a survécue… La phase B commencera, et ce sera marrant…

[gomen pour la nulité de mon post...]

La jeune rouquine avait l'air bien en peine, c'eut été le cas de le dire. N'importe qui passant par là aurait pu éprouver de la pitié pour cet être meurtri et mort de l'intérieur. Mais visiblement, ce n'était pas le cas. Un peu plus loin, quelque peu en retrait, se tenaient deux silhouettes sombres drapées de noir, qui observaient les faits et gestes de la femme – gestes plutôt lents et rares mais gestes quand même. Personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer sur la rive de cette paisible rivière. Personne n'aurait pu croire qu'une personne aussi mal en point puisse être victime d'une attaque surprise. Mais pourtant, ce fut bien ce qui arriva en cette matinée d'apparence calme.

Elle entendit d'abord des pas, mais ne se retourna pas. Quelqu'un approchait et alors ? Elle ne découvrait dans cet être aucune puissance réelle, un être sans intérêt pour elle. Un être qui n'en était pas vraiment un. Ça, elle le sentit dès qu'il se trouva à quelques pas d'elle. Il y avait une trop forte concentration de chakra pour une personne dégageant si peu de pouvoir. Un clone, c'était ce à quoi elle avait affaire. Si quelqu'un d'autre, en s'apercevant de la supercherie se serait levé précipitamment, elle, elle préféra rester assise. Si un humain ne l'intéressait pas, ce n'était pas un double qui allait attirer son attention. Mais elle dut bien lui porter une infime parcelle d'intérêt lorsqu'elle sentit qu'on lui voulait du mal.

Comment l'avait-elle perçu ? Ça personne n'aurait pu le savoir. Il y avait de ces choses qu'une personne normale ne remarquait pas, mais que cette fille, plus tout à fait entière, parvenait à saisir. C'est ce qui la poussa, comme si un ordre lui était venu de l'intérieur, à utiliser – bien malgré elle – son chakra. Toutefois, elle ne parvint pas à le faire aussi rapidement qu'on aurait pu le souhaiter. L'explosion qui retentit l'effleura avant que son corps soit remplacé par autre chose qu'elle n'avait pas prit le temps de sélectionner. N'importe quoi ferait l'affaire.

Pendant un instant, on n'entendit plus rien. Un grand silence, puis un terrible cri de douleur montant du lieu de l'explosion. La boule de feu disparut, laissant sur place une silhouette fortement amochée. Mais il ne s'agissait pas de la cible de l'attaque. Non. Il s'agissait plutôt du corps d'un garçon, tremblant sur ses jambes, très visiblement surprit de se retrouver là. Toutefois, il n'était sans doute pas le seul surpris.

La rouquine n'avait aucune idée de l'endroit où elle allait atterrir en effectuant son kawarimi. À vrai dire, elle n'avait que vaguement conscience de l'avoir effectué. "Sauve ta peau!" C'était la voix qui avait retentit dans son esprit lorsqu'elle avait sentit le danger. Avec quoi avait-elle donc fait l'échange ? Elle regarda un peu autour d'elle, histoire de se situer. Elle était sous le couvert des arbres, et elle n'était pas seule. Devant elle se trouvait un homme sans âge, blond, aux traits délicats.

La jeune nuke-nin devait offrir un bien étrange spectacle. Ses vêtements quelque peu roussis et déchirés par endroits, son masque légèrement noirci et la raideur de ses membres… Même si l'on ne pouvait pas voir son expression faciale, elle avait l'air nerveux, stressé. Mais il n'en était rien. Non. Ce n'était pas du stress ou de la peur qu'elle ressentait. Plutôt de l'étonnement. Pas de la frustration. Plutôt une pointe d'excitation. Pourtant, elle avait devant elle – ce n'était pas dur de le deviner – l'auteur de cet attentat à sa vie.

Puissant. C'était ce qu'il dégageait. Une aura forte, destructive. D'autres mots se glissaient dans son esprit. "C'est lui, c'est le bon." Mais cet homme venait de l'attaquer. Il lui voulait du mal. Il voulait sa mort. Mais cette pensée était trop logique pour passer dans son esprit. Il eut fallut qu'elle soit apte à réfléchir par elle-même et ça, ce n'était pas vraiment le cas. Aussi agit-elle comme on le lui avait apprit, sans se poser de question. Elle inclina la tête vers l'avant et baissa humblement les yeux.

-Mina Hitori, dit-elle simplement, d'une voix calme d’où ne transparaissait aucune émotion.

N'importe qui aurait pu dire "elle est folle". Cet inconnu l'avait attaquée, elle ne paraissait pas nerveuse. Si peu nerveuse qu'elle osait même s'incliner devant lui et le quitter du regard.

Désolée pour la nulité du post, je posterai plus long au prochain.
Il faut juste que je me réhabitue a mon personnage et que je digère sa mort x3
Promis ma prochaine réponse sera meilleure.

Femme – Mina Hitori.

Silence. Retour arrière. Envie de meurtre folle. Deidara se retourna vers la plaine où Tobi se trouvait, tremblant. Il s’était gouré ! Il était incapable de bien mener une mission ! Bon dieu il allait lui faire payer cela ! Il se retourna vers la jeune femme, épousseta son manteau noir et la toisa de son regard émeraude. La victime était sensée être une dénommée « Rie Hitcho », pas une « Mina Hitori ». Il soupira.

Levant un sourcil, il observa la révérence de la jeune femme, comme si cette dernière lui vouait un profond respect. Il aimait ca. Il adorait cela. Enfin quelqu’un qui s’inclinait devant sa magnifique personne. L’idée de transformer la jeune fille en œuvre d’art disparue, il se contenta de sourire. Bien que de nombreuses questions persistaient encore dans sa tête. La première, la plus grande, la plus évidente surtout était « Pourquoi la fille que j’ai tenté de tuer s’incline devant – mon merveilleux – moi ? »

Et il allait de ce pas lui demander. Sans lui dire son nom, ca ne servait a rien, ca le regardait, et il était plus prudent de garder certaine choses pour soi, notamment le prénom. Avec lequel on aurait pu dresser un profil de lui : « Deidara, 24ans, Nuke-In d’Iwa, recherché pour meurtre d’Hokage, tentative de contrôler le monde, crime de guerre, crime contre l’humanité, crime contre les œuvres d’art, narcissisme, irritabilité, impolitesse, sans-gêne, génocide écureuils – il ne les supporte pas -, insolence, gourmandise… », Il fallait donc se préserver, et garder son anonymat. Il demanda

Art – « Enchanté, hun. Pourquoi tant de respect envers l’homme qui a tenté de te tuer ? »

Deidara observa la jeune fille. Sa plus grande envie actuelle – a part tuer la famille Uchiwa – était de découvrir qui se cachait sous ce masque. Il s’avança vers la jeune fille, lui fit relever la tête en tenant son menton entre son index et son pouce, puis passa sa main droite sur le masque de cette dernière.

Art – Il me faut un visage, a mettre sur ce nom, yeah.

Sa main glissa, le masque aussi. Révélant une jeune fille au visage des plus graciles et au tatouage des plus intriguants. Arquant un sourcil, il lâcha le visage de sa nouvelle connaissance et caressa un kunai de sa main. Il ne fallait jamais se fier aux apparences, cela était une règle que Deidara avait apprit en voyant le vrai visage de Sasori et Tobi. Ainsi, derrière ces apparences frêles devait se cacher suffisamment forte pour s’être permutée avec Tobi et avoir réchappé a une explosion des plus magnifiques d’après son créateur, Deidara.

Bien que maintenant, Mina ne semblait d’aucun intérêt. Et oui, sa mission était de tuer une Rie, pas une Mina Hitori un peu trop spéciale et respectueuse. Il prit la main de cette dernière et la tira un peu plus loin du garçon masqué, prenant soin de ramasser le masque tombé au sol. Cette force et ce manque d’émotion ébranlait la curiosité trop poussé de Deidara qui voulait en savoir beaucoup, beaucoup plus sur la jeune femme. Et si cette dernière se révélait intéressante, il pourrait plaider sa cause au près du grand chef. Mais pour cela, il fallait encore qu’elle lui obéisse au doigt et à l’œil, et cela il en doutait. Ainsi ordonna-t-il :

Art – Tu vas m’obéir a présent, et répondre a toutes mes questions.

[Meuh non ! L'est pas nul ton post. Allez le Dei, t'en fais pas avec ça, parce que ça fait des siècles que je n'ai pas écrit avec Mina non plus … je vais être rouillée :P le seul truc … ta dernière phrase sera peut-être de trop… Parce que la Mina, elle supporte pas qu'on lui enlève son masque, elle a pas le droit. Enfin, je vais te montrer sa réaction et tu aviseras.]

La jeune Mina avait toujours la nuque offerte en gage de soumission quand l'Homme prit la parole. Il ne se présentait pas à elle, et elle ne lui en ferait pas le reproche. Elle redressa lentement l'échine, comme si elle aurait préféré attendre qu'on le lui demande. Mais une invitation à parler incluait en quelque sorte le dérivé de "redresse-toi". D'une voix toujours monotone, elle expliqua rapidement ce qu'il en était.

-L'Homme qui a essayé de me tuer en avait tout à fait le droit. Ses raisons ne me regardent pas et je n'ai pas à critiquer ses décisions, même si celles-ci signent mon arrêt de mort.

Mais elle avait toutefois essayé de sauver sa peau. Il fallait préciser qu'à ce moment, elle ignorait qui se trouvait derrière elle. Et puis après tout, il ne s'était agit que d'un clone tout à fait banal, pas de Lui. Elle se tint droite, prête à se montrer aussi digne d'intérêt que possible. Elle ne devait en aucun cas avoir l'air d'une babiole inutile et sans valeur. La tête relevée, mais pas trop, elle restait droite, attendant.

-Il me faut un visage, a mettre sur ce nom, yeah.

Un frisson parcourut le corps entier du jouet. Le masque était un visage suffisant. Le masque était son visage. Mais elle n'eut pas le temps de le lui dire que son visage lui était retiré. La première chose à faire, celle qui était la plus urgente, fermer les yeux. Si par malheur elle voyait la réflexion de sa peau sur quelque chose, elle en avait la certitude, elle mourrait. Et mourir de cette manière, on le lui avait interdit dès son plus jeune âge. "Peu importe ce que ton maître te demandera, peu importe comment il menacera de te punir, ne retire pas ce masque. Si tu vois ta figure, tu mourras d'une manière terrible, et tu feras honte à ton créateur. Tu me feras honte." Les yeux clos, Mina sentit son rythme cardiaque s'accélérer considérablement. Son visage – en dehors de ses paupières abaissées – ne démontrait en aucun cas son état de stress avancé. Toute sa concentration était posée sur le fait qu'elle ne devait absolument pas ouvrir les yeux. Ses mains tremblaient, et l'Homme qui avait tenté de la tuer dut s'en apercevoir quand il la prit par le poignet. Toutefois, sans doute n'aurait-il pas su dire à quoi était du ce tremblement. À la limite pouvait-il s'interroger sur son refus à le regarder.

-Tu vas m’obéir a présent, et répondre a toutes mes questions.

Ils étaient un peu plus loin de leur position d'origine, elle le savait car ils avaient marchés. Mais où était son masque, elle ne le savait pas. Elle hocha la tête frénétiquement, le menton tremblant. Une pensée lui traversa l'esprit. Peut-être qu'elle ne le retrouverait jamais. Sa main se crispa et avec plus de force qu'on n'aurait cru qu'elle en possédait, elle libéra son bras en marquant un pas vers l'arrière. Sans le masque elle n'était rien. Tremblante sur ses jambes, elle recula. Sans le masque elle mourrait. Son dos heurta un tronc d'arbre, elle émit un hoquet de stupeur. Sans le masque…

-Je veux mon visage d'abord.

Sa voix n'était qu'un murmure. "Au grand jamais tu n'aurais le droit de demander quelque chose."

-Je vous en prie, laissa-t-elle échapper.

Sa voix se brisa alors que sa main se tendait dans le vide. "Les marionnettes ne demandent rien."

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