~~Keiro No Ninja~~
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 Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3

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Uchiwa Itachi
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Uchiwa Itachi


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MessageSujet: Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3   Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3 Icon_minitimeMar 3 Juil - 10:04

(Itachi s'éclaircit la gorge et commence à vous lire son discours)

Voici le chef d'oeuvre de ma vie, alors je tenais à vous le présenter. (ça fait deidara cette phrase * SBAFF *)

Bon, vous n'êtes pas obligés d'aimer, mais c'est une sorte de mix avec Naruto et TRC. Pour expliquer le passé du personnage de Kurogane, j'ai pris Sasuke, et cette fic représente justement son adolescence, c'est à dire comment il est arrivé du pays du feu jusqu'au japon et ce qu'il y fait jusqu'à ce qu'il devienne adulte. :p

Bon eh bien je commence par vous mettre le premier chapitre, et si il vous plaît, je mettrai les suivants (j'en ai 7 parus et j'en prévois une petite douzaine XD)

ENJOY ;)

(veuillez excuser mes grosses fautes de frappe >.<)

La fuite
Chapitre 1: Sortie de l’enfer.

Le jeune homme courait. Il courait à en perdre haleine. Il fuyait plutôt, fuyait un endroit qui pour lui ressemblait à s’y méprendre à l’enfer. Septembre était à peine arrivé que les feuilles brunes tombaient à profusion, dans cette immense forêt qui faisait la spécificité du pays du feu. Le chemin était rude: des pierres, des branches cassées, on aurait dit que tout était mis en œuvre pour que ses poursuivants arrivent à leur fin.


Je m’en souviens encore. Le vent sur mon visage, l’odeur de la rosée du matin, fraîchement déposée par l’aurore, la couleur que le soleil avait, à son lever, et cet incroyable sentiment d’angoisse qui m’avait pris. Si l’un des deux me rattrapait, c’en était fini de moi. Pourquoi j’avais fui, je ne le savais guère; Malgré ces trois années de travail acharné et la trahison de mon village, j’avais tout abandonné au moment propice. Juste avant qu’il ne s’empare de mon corps. A cette époque, j’avais encore les yeux noirs, quoique teintés de rouge. Mes cheveux, ébènes, étaient mi-longs; je n’avais pas changé de coiffure et les lourdes mèches retombaient sur mon visage. Avec mon kimono blanc, où figurait derrière mon col le blason de mon clan, et ce nœud cordé à ma taille, j’étais facilement reconnaissable. Je m’arrêtai un instant, et je m’adossai à un arbre: j’étais épuisé. Cela faisait plusieurs heures que je courais ainsi vers la frontière. Ils se rapprochaient, je le sentais, mais que pouvais-je donc faire, seul, sans armes et à bout de souffle contre deux groupes de ninjas d’élite? Je repris ma course. Plus que quelques kilomètres.


Le premier groupe de poursuivants était composé de deux personnes bien distinctes. Le premier, plus jeune que celui qui le suivait avait un air calme malgré le caractère de la situation: Sasuke leur avait échappé, ce qui était de mauvaise augure pour les projets de son maître. Il portait un catogan, des lunettes rondes, et au front un bandeau orné d’une note de musique. Son maître, derrière lui, bien qu’il ait modifié son apparence arborait des signes de vieillesse. Ses yeux, noirs et profonds comme l’enfer étaient creusés par la fatigue. Son teint, extrêmement pâle, donnait des signes de maladie. Il avait les cheveux longs, ce qui autre fois lui donnait un air androgyne. Il y avait quelque chose d’occulte chez lui; comme un ait de reptile. Il ricana et déclara à Kabuto, un sourire aux lèvres:

« Il ne manque décidément pas d’insolence envers moi… s’en aller au moment où j’allais réaliser son souhait… »

Son élève lui répondit, sur un ton de réconfort:

« Nous allons le retrouver. Il doit être épuisé. Il y a peu de chances qu’il nous échappe, à moins que Kakashi et son groupent ne mettent la main sur lui avant nous…Vous réussirez à prendre son corps, qu’il le veuille ou non… »

Orochimaru se raidit. Comment diable Kakashi avait-il pu se mettre au courant de cela? Il était agaçant à se mêler de tout; mais pas dangereux pour autant. Même ce sale démon renard n’était pas de taille. Sous sa cinquantaine, Orochimaru faisait tout de même partie des trois ninjas légendaires. Il avait tué hokage le 3ème. Il était fort. Terriblement fort.


Le deuxième groupe comptait plus de personnes. 6, en comptant le chien ninja qui flairait la trace de Sasuke. Le suivant et chef de groupe portait son bandeau de façon à ce qu’il cache son œil gauche (de con côté), et le col noir de son pull masquait sa bouche. Il avait des cheveux en bataille et grisonnants. Cette personne n’était autre que le fameux Ninja copieur, Hatake Kakashi. Derrière lui, une sorte de blond hystérique répondant au nom de Naruto, qui abritait le démon renard. Ce garçon avait la quinzaine, tout comme Sasuke mais paraissait à vue d’œil beaucoup plus avenant et souriant. Il déclara à la jeune fille aux cheveux roses et courts qui courait à ses côtés, l’air mélancolique:

« C’est notre dernière chance de ramener Sasuke… »

Sakura, l’air pensif, ne répondit pas et regarda leurs deux autres compagnons qui suivaient. Ces derniers avaient les cheveux et les yeux noirs tous les deux, donc l’en courts, mais celui à la queue de cheval, -dont on ignorait parfois les intentions- avait réussi à attraper Sasuke, l’autre fois. Cela pourrait-il se reproduire? Elle qui, autrefois, était éperdument amoureuse du jeune homme qu’ils poursuivaient, se questionnait. Qu’adviendrait-il de lui si ils réussissaient à le rattraper? Kakashi, sentant le doute en son ancienne élève, (je sais ça fait maître Yoda) lui dit:

« Il a trahi le village. Je ne sais pas quel châtiment on lui réserve, mais j’essayerai de faire quelque chose. »

L’expression de Sakura, subjuguée, s’adoucit. « Merci » voulait-elle dire, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Ils étaient tous silencieux. Soudain, Pakkun s’arrêta; il renifla plusieurs fois le sol, et se tourna vers les ninjas:

« Il est par ici. Tout proche. »

Naruto et Sakura parurent foudroyés et commencèrent à courir dans la direction que le chien leur avait indiquée. Ils s’arrêtèrent brusquement. Il se tenait en face d’eux, Sharingan découvert.


Alors que je venais de recommencer à courir, j’entendis des voix provenant de derrière. Je m’arrêtai alors une seconde fois, je fermai les yeux et écoutai. Naruto. Cet abruti de blond, qui pourtant abritait un pouvoir si puissant… Lorsque je réouvris les yeux, il se tenait devant moi, Sakura à ses côtés.

« Ne croyez en aucun cas que, parce que vous avez réussi à me trouver, je vais rentrer avec vous. »

L’idiot, trop optimiste, déclara:

« Sasuke, cette fois-ci, tu ne nous échappera pas! »

Sakura se mit en garde et répliqua:

« Nous te ramènerons à Konoha. A deux. »

Leur remarque me fit rire.

« Ce serait dommage que je vous tue maintenant. Je ne compte pas vous attaquer. Je suis ma route et vous la vôtre. Adieu. »

Sur-ce, ils chargèrent, et se rendirent compte trop tard que c’était un clone. Quels idiots, ces gens de Konoha…Ils ont des yeux mais ne s’en servent pas…C’est pathétique…


Kakashi attendait ses élèves là où ils les avaient laissés, avec Pakkun et les deux autres. Soudain, il se retourna, et leur fit signe de s’écarter. Orochimaru était là. Il s’approcha du ninja copieur en ricanant.

« Tiens, tiens…mais qui voilà! Kakashi qui essaie de récupérer son élève perdu! Comme c’est charmant… »

Kabuto arriva derrière lui. L’expression du ninja copieur, qui d’habitude était si calme, se corsa.

« Tu es furieux parce qu’il t’a quitté au moment où tu allais lui voler son corps. Il est revenu sur le droit chemin. Il ne reviendra pas vers toi. »

Le disciple d’Orochimaru s’avança et répondit:

« Vers vous non plus il ne reviendra pas. Vous le savez très bien, à Konoha. »

Un combat s’engagea. Mais ceci est une autre histoire.


Je ne fis qu’accélérer mon rythme, pris par l’énergie du désespoir. Pourtant, j’étais désormais assez loin d’eux pour ne pas m’en faire. Oui, ils étaient bien loin maintenant, bien loin, car je venais de passer cette satanée frontière.


Dernière édition par le Dim 16 Sep - 12:59, édité 2 fois
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Naruto Uzumaki
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MessageSujet: Re: Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3   Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3 Icon_minitimeMar 3 Juil - 13:16

C'est......magnifique happy 4ever


Je veux la suiteuhhhhhhhhhhhhhhhhhh pompomgirl4ever
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Uchiwa Itachi
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MessageSujet: Re: Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3   Cross Over TRC et Naruto - La fuite X3 Icon_minitimeMer 4 Juil - 14:02

Bon et bien je vous posterai un chapitre parjour jusqu'au 7 :p le 8 paraîtra bientôt. EnJOy!!!

Chapitre 2: Illusions.

Littéralement mort, je tombai à genoux. Il pleuvait. J'étais trempé. Essayant de reprendre mon souffle, je sentais lentement mes forces me quitter, ma vue se troubler, le village devant moi devenait peu à peu difforme, le ciel allait rencontrer la terre, les maisons s'effondraient, et les gens autour de moi qui me regardaient interloqués disparaissaient les uns après les autres. Je cédai à cette douce torpeur et m'effondrai sur le sol. Puis plus rien. Le noir total.

Dans mon étrange sommeil, j'entendais la douce rumeur de la pluie derrière les écrans. Je me réveillai couvert de bandages, dans un lit inconnu. Mes muscles et ma tête me faisaient souffrir. On m'avait retiré mes vêtements, alourdis par le poids de l'eau. Ils séchaient non loin de moi. J'inspectai la pièce. Étrangement, sa vue me rendait mélancolique. Elle me rappelait vaguement la maison familiale... du temps où mon frère était normal... du temps où nos parents étaient encore en vie. Du temps où je ne me réveillais pas chaque jour avec ce maudit devoir de vengeance.

Je fixais le plafond, cherchant une réponse. C'est alors qu'elle entra. Un détail me choqua: elle ressemblait à s'y méprendre à ma mère. Des cheveux et des yeux noirs de jais. Le même sourire. La même façon de parler. Elle devait être la maîtresse de maison, à en juger par le tablier qu'elle portait, et le gamin qu'elle tenait par la main. Tous deux me regardaient avec insistance.

« Tu es réveillé, jeune homme… » dit-elle simplement.

Son expression était douce et calme. Elle s'approcha de moi et refit le bandage sur mon bras. Je la laissais faire, en silence.

« Tu dois venir de loin, je suppose. Tu sais, nous t'avons retrouvé évanoui en pleine rue. Que t'est-il arrivé pour être dans un état pareil? »

Je ne répondis pas, trop occupé à regarder son fils. On aurait dit moi plus jeune. D'une petite voix, il demanda:

« Tu es ninja, c'est ça? Tu viens du village de Konoha? »

J’étais étonné. Comment un gosse de son âge avait-il pu deviner cela?

« Et qu’est-ce qui te fait dire ça? » Dis-je d’une voix rauque.

Il sourit jusqu’aux oreilles et me répondit:

« Parce que les ninjas de Konoha sont braves, et que toi tu es brave pour voyager comme ça! Mais dis, il est où ton bandeau, hein? Pourquoi tu l‘as pas? »

Étrangement, ces mots qui n’étaient qu’une remarque faite par mon sosie miniature me glacèrent. Je me contentai de répondre:

« …Je ne viens pas de là. »

* Ou du moins je n’en viens plus * Pensai-je.

La mère reprit, avec un air contrarié:

« Allons Sasuke, il ne faut pas gêner notre invité! »

A ces mots, je manquai de m’évanouir une seconde fois, ce qui raviva son attention.

« Qu’as-tu? » Me demanda-t-elle l’air inquiet.

« Rien… » Balbutiai-je. « Juste une impression… »

C’était trop évident pour être une simple coïncidence. Je devais rêver.

J’avais rêvé, en effet. Tout m’avait pourtant paru si réel… J’étais toujours dans la rue, sous la pluie, et la nuit était tombée. Combien de temps étais-je resté là? Une heure, trois heures, une journée? Je me relevai difficilement, affamé et frigorifié. J’allais devoir une fois de plus me débrouiller. J’aurai pu tuer ou voler -c’était un jeu d’enfant pour moi- mais comme encore sous l’emprise de mon rêve, je rentrai dans une auberge. J’avais, par chance, un peu d’argent sur moi, mais pas assez pour payer une chambre. Alors, l’aubergiste me regarda, moi qui étais dans un sale état, et dit:

« Je ne peux pas me permettre de te laisser à la rue. J’accepte de t’héberger pour la nuit, mais en échange tu vas devoir m’aider. »

Apparemment, elle dirigeait seule l’établissement. J’acceptai. Je pus prendre un bain brûlant, elle me servit un repas et me donna des vêtements propres. Puis je me mis au travail. Elle me fit réparer le toit, nettoyer les chambres, l’aider à servir les clients et faire la vaisselle, et j’avais plus l’impression d’être une jeune fille qu’un ninja, mais au moins j’avais où dormir. Quand j’eus terminé, elle déclara:

« Tu m’as bien aidé. Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour toi? »

« Est-ce qu’il y a un port dans cette ville? » Demandai-je. « J’ai cru entendre la mer en réparant le toit. »
Elle acquiesça.

« En effet, me dit-elle. Mais il est à l’autre bout de la ville. C’est fou que tu aies pu entendre la mer d’ici. Serais-tu un nia, ou quelque chose comme ça? »

Elle en avait mis du temps à comprendre. Je la remerciai et allai me coucher. Épuisé, je m’endormis aussitôt.

Elle me réveilla à l’aube. Elle avait lavé mes vêtements, et je lui rendis ceux qu’elle m’ait prêtés. Elle m’indiqua la direction du port, et les mains dans les poches, je partis.

Comment décrire l’image que j’avais de moi même à cet instant là? Je me sentais libre, mais en même temps en danger. Et si jamais ils continuaient de me chercher? Non. Ce serait trop compliqué. Je me hâtai tout de même de rejoindre le port, lorsque j’entendis, dans une ruelle, la rumeur d’un combat.

Deux hommes d’âge moyen battaient un adolescent qui devait avoir mon âge. Ce n’était pas mon problème, pourtant, sans réfléchir, je me précipitai dans la mêlée. Je découvris mon Sharingan. L’un des deux hommes, surpris, brandit son poignard vers moi. Je m’emparai lors de son arme, et dans un laps de temps qui me parut une fraction de seconde, je lui tranchai l’artère. Son compagnon se montra moins aisé à tuer, bien que je n’eus pas besoin d’user d’une technique. Il était assez rapide pour une personne normale, mais pas assez pour un possesseur de Sharingan. Je percevais tout. Je matérialisai un clone sur lequel il s’acharna, et lorsqu’il disparut, l’homme se rendit compte trop tard que je me trouvais déjà derrière lui. Un coup de poignard suffit, il s’effondra sur le sol. Mes pupilles redevinrent normales. L’adolescent, subjugué, et encore à terre, me regardait avec admiration, comme si j’avais été un ange tombé du ciel.

« Leur façon de combattre était très mauvaise. De plus, ils ont souillé mes vêtements avec leur sang. »

C’est tout ce que je trouvai à dire. Je lui tendis la main pour l’aider à se relever. Il disait s’appeler Ichirô. C’étai le fils d’un pêcheur de la ville. Il me remercia chaudement de l’avoir sauvé, et je lui demandai la raison pour laquelle les deux lâches de tout à l’heure s’en étaient pris à lui. Nous mettant en chemin pour le bateau de son père, il répondit:

« Ils font partie des divers brigands qui rôdent en ville. Il s’en sont pris à moi pour me voler, sûrement… »

« Mais tu ne sais pas te battre? Il n’y aura pas toujours quelqu’un pour te sauver. Surtout dans une ville pareille. Si je n‘étais pas passé par là, tu te serais probablement fait tuer par l’un d‘eux. » Répondis-je fermement.

Honteux, il regarda le sol.

« Je ne suis qu’ un simple fils de pêcheur. On ne m’a quasiment rien appris en ce qui concerne l’art de se battre… »

Je soupirai. Ce qu’il venait de me dire était désespérant. Comment les parents, dans une ville mal famée pouvaient-ils laisser leurs enfants sans défense circuler librement? Ma réaction ne fit qu’augmenter sa gêne.

Nous arrivâmes peu après devant un immense bateau. Je dévisageai Ichirô, surpris. En tant que pêcheurs, j’avais imaginé sa famille plus modeste que cela. Mais apparemment, son père, un vieil homme grisonnant était le propriétaire de ce gigantesque édifice. Pour la première fois au cours de mon horrible vie, la chance était avec moi.

« Voici, père, l’homme qui vient de me sauver la vie. »

Il lui raconta ce qu’il s’était passé.

« Eh bien, je te remercie infiniment, répondit le vieillard. Demande moi ce que tu voudras. »

L’occasion était trop belle pour que je passe à côté. Non, c’était même vital.

« …Et où allez vous avec ce bateau? »

Le vieil homme marmonna dans sa barbe:

« Nous allons dans un pays composé d’îles, à l’Est. »

« Parfait. Je viens avec vous. »

« Comment ça?! Dit Ichirô en me regardant comme si j’avais été atteint de folie. Tu ne sais même pas où tu vas! »

Un silence de courte durée s’installa.

« …J’irai n’importe où, du moment que c’est loin. »

Son père me fit un large sourire de sa bouche édentée.

« Je n’ai jamais vu un garçon aussi déterminé que toi! Tu peux venir avec nous. Nous te laisserons là-bas. »

Sur ce, Ichirô et moi même montâmes ensemble sur le pont où je fis la connaissance des matelots. Lorsque les préparatifs furent terminés, le bateau lancé sur les flots et que nous fûmes assez loin du port, le père de mon ami reparut, mais vêtu d'une étrange façon. Il s'était paré à la façon d'un pirate, avec un large chapeau; et pour cause. Il s'approcha de moi, un sourire aux lèvres:

« Je crois, mon garçon, que nous devons te mettre au courant de la situation: nous ne sommes pas exactement des pêcheurs... »

L'équipage tout entier ricana avec lui.

« Nous sommes des pirates! »

Un ange passa.

« Quoi? fit Ichirô, plus surpris que moi. Ca ne t'étonne pas? »

J'en étais sûr depuis que j'étais monté. Je regardai le ciel d'un bleu limpide. Un temps idéal pour partir, bien que parfois la pluie et le tonnerre me soient plus familiers...

« J'ai connu pire. » Fis-je impassible.

Apparemment, ma réponse plut au capitaine. Il reprit, avec enthousiasme:

« Décidément, il me plaît ce petit! Alors, bande de perroquets déplumés! Qu'est-ce que vous regardez? Au travail! »

Déception générale. Chacun retourna cependant à son poste, non sans broncher.

Le fait qu'ils soient des pirates explique tout, pensai-je. L'importance du navire, les canons, ces accoutrements étranges... Et le drapeau noir qui voletait doucement au gré des vents marins. Il y avait tout de même quelque chose qui me tracassait. Ichirô et moi, à l'avant du bateau, accoudés sur la rampe, discutions. je demandai:

« Si tu es fils de pirate, comment se fait-il que tu n'aies reçu aucune initiation au combat? »

Il rit de bon cœur.

« Tu es perspicace, ça on peut le dire! Bon, d'accord, j'avoue tout. Les hommes que tu as massacrés tout à l'heure étaient en réalité de la police. J'ai voulu me faire passer pour un simple pêcheur, mais ils s'étaient aperçus de la supercherie. Me battre aurait mis l'équipage en danger, car tout le monde me connaît dans cette ville. Nous te devons une fière chandelle, tu sais... »

* Tu sais bien mentir, pensai-je. Je ne me suis aperçu de rien... *

« Au fait! reprit-il. Je ne connais toujours pas ton nom! »

Je devais rester aussi silencieux que possible.

« Et il vaut mieux que tu ne le saches pas. » Me contentai-je de répondre.

« Pourquoi, c'est moche? » Demanda-t-il l'air innocent.

Il réussit presque à me faire sourire.

Contrairement à ce que je craignais, bien que le voyage fut long, je ne m'ennuyai pas du tout. Ichirô et moi passions notre temps à nous entraîner, et je trouvai en lui un bon adversaire. Et puis il y avait les abordages. Le père me trouvait destructeur au point de dire que j'aurais fait un bon pirate. Le voyage avançait à grands pas. Situés à la place de la vigie, en plissant suffisamment les yeux, nous pouvions distinguer la terre qui s'annonçait au loin. Trois semaines plus tard, nous arrivâmes au large des côtes Japonaises.

« Allez mon garçon, me dit le capitaine, il est temps pour toi de partir. »

Nous étions encore en pleine mer. Je tournai la tête vers le large; Il restait une bonne distance à parcourir pour arriver à la plage.

« ...Vous n'aviez pas dit que vous me laisseriez là-bas? »

« En effet, mais je n'ai pas précisé comment, et où. La côte est à 2km à la nage, ce qui est facilement réalisable pour toi, n'est-ce pas? » Fit-il, avec un sourire narquois.

Ne jamais faire confiance à personne, et surtout pas à un pirate. En réalité, je savais parfaitement ce qui les tracassait. C'était plus fin que cela.

« Si vous accostez, vous allez vous faire attraper... »

Il acquiesça. Alors, après avoir salué Ichirô, je fis un bref signe de la main à l'équipage déçu de me voir partir, eux qui m'avaient adopté, et à moitié nu, pour que mes vêtements ne me gênent pas, je m'élançai dans l'étendue bleutée. L'eau était glacée. Il me fallait à présent gagner la côte.

Si vous voulez la suite, demandez, parce que sinon je les mettrai pas xD (je me tape déjà assez la honte en vous la mettant xD)
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