Voili voilou, disoulée du retard >.> J'éspère que c'est assez long, et correct =) !
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Retour au labyrinthe.
La silhouette inerte et complètement instable de la jeune fille sur le sol, les yeux grands ouverts, laissant la couleur de ses derniers refléter une haine profonde qui ne manifestaient aucune action violente – comme à ses habitudes -. Ses mains longeaient tout son corps, ses cheveux recouvraient la partie droite de son visage, la pénombre enveloppait sa délicate personne : la nuit fatidique.
Cette position, ce regard, l’expression de son visage, ce qui commençait à la ronger. Le fait est que cette nuit – froide soit elle – révélait le « secret », elle ne pouvait plus réagir comme avant, son subconscient ne s’y retrouvait plus, pourquoi lui avoir menti pendant tout ce temps ? Tout commençait à devenir plus clair dans son esprit, oui... La jeune fille comprenait les réactions subites des gens envers elle. Les chuchotements qui avaient pour seul sujet l’inexpliqué selon ce qu’elle comprenait, le peu d’amis qu’elle se fît, et le bon nombre d’ennemies qu’elle eût. Elle ferma les yeux, et esquissa un petit sourire exprimant une mélancolie profonde… Tout d’un coup, elle fredonna une mélodie exprimant sa tristesse, elle n’y échappa point. Sa voix résonnait dans la pièce, sa délicate voix était agréablement peinée. Une douce larme coula sur la joue rose. Le jour où l’accord commence.
Encore faible et inanimée sur le sol, cette dernière pensait à la chose qui était scellée en elle. Cette chose qu’on lui avoua il y’a peu de temps de cela. Pourquoi elle ? Qu’avait elle demandé pour avoir à partager avec cette archée son enveloppe corporelle ? Plus d’axe, les questions l’anéantissaient petit à petit. Elle se releva pour se sortir de cette morosité qui n’allait sûrement pas en finir. Elle se dirigea d’un pas lourd vers la porte de sa chambre puis l’ouvrit. La jeune fille pris les escaliers en bois qui l’emmenaient à la grande salle de sa demeure, puis tout d’un coup, les membres du clan de sa famille étaient en train de discuter de « leur fille ». Reika ne s’approcha pas, elle resta là, les écoutant débattre longuement. Ses yeux ne reflétaient plus qu’un vide.
« Pensez vous que c’était la meilleure solution de... »
« Croyez vous qu’elle vivra pour toujours dans cette situation avec ce Bijûu en elle ?? »
« Mais… Je crois que ça l’a vraiment affectée, pourtant… Je…»
« De toute manière Maya, tôt ou tard… Il fallait le lui avouer, ça n’aurait fait qu’empirer les choses…»
« Vous ne comprenez pas, voyons… !! »
« Arrête Maya, ça deviens ridicule, le rassemblement devait avoir lieu, que tu le veuilles ou non ! »
« … Hm… »
Un silence pesant se fit dans la salle, la mère de Reika ne pouvait pas accepter cela, son père renier ces propos, et le conseiller de ce dernier tentait de résonner une mère complètement pauvre en idées fixes. Tout d’un coup Reika fit un bruit que les membre du clan se trouvant juste à côté entendirent. La mère de la jeune fille se précipita et vit la jeune fille, accroupit se tenant la tête.
« Reika ! »
« Maya, que se passe t il ?? »
« Pourquoi m’avoir caché cela tout ce temps ? Pourquoi m’avoir choisi ? Pourquoi avait vous survécu au carnage… Pourquoi suis-je ici… Il est temps de... Il est temps oui… J’ouvre enfin les yeux. Je comprends pourquoi toutes ses insignifiantes personnes que je devais côtoyer me haïssait tant. Pourquoi tout le monde parlait derrière mon dos… Je suis sûre que vous avez honte de m’avoir en tant que… »
« Non, pas du tout !! »
« Foutaises ! Arrêtez de vous moquer du monde. Ce qui ais fait est fait maintenant. »
Le père de la jeune fille ayant entendu le dialogue des deux personnes, il se précipita avec son conseiller.
« Le jour du rassemblement devait avoir lieu un jour ou l’autre Reika. Nous n’avons pas voulu ça. Tu étais destiné à être de la sorte, rien ni personne ne pouvait empêcher cela, sinon tout le village aurait était anéanti, une deuxième fois. A cette heure là, nous serions nous même pas là, alors…»
« J’aurais préféré vous voir crever, que d’être dans cette situation… Merci infiniment. »
La jeune fille se retourna, et laissa ses longs cheveux recouvrir son corps. Elle prit le couteau qu’elle avait dans sa poche, et d’un geste vif et très précis, se coupa sa chevelure jusqu'à n’en laisser que très peu, n’atteignant que la cou. Elle les pris dans ses mains, puis les jeta sur le sol. Elle fit un regard noir à ses parents, et aux membres du clan.
« Gardez ceci, qu’il vous reste au moins quelque chose de ce que je suis. »
La jeune Reika ferma la porte de la salle où se trouvait tous les membres du clan, prit les escaliers vers sa chambre. Cette dernière se munit ces quelques affaires, et sortit par la fenêtre en arpentant les arbres, pour enfin retomber sur le sol.
Plus rien ne pouvait retrouver la joie de vivre de la jeune fille maintenant dépourvu de tout axe… Reika Wakamina commençait un nouvel accord.